Sélectionner la langue

French

Down Icon

Sélectionnez un pays

France

Down Icon

Après l’échec du conclave sur les retraites, la crainte d’une “spirale de la dette” en France

Après l’échec du conclave sur les retraites, la crainte d’une “spirale de la dette” en France

Même si François Bayrou devrait survivre à la motion de censure déposée le 26 juin 2025 par le Parti socialiste à l’issue du conclave sur les retraites, le Premier ministre sort fragilisé de cette séquence politique. Alors que la dette publique française continue de se creuser, cet échec “menace de faire éclater de nouvelles crises à tout moment”, analyse la presse britannique.

Logo
Réservé aux abonnés Lecture 3 min. Publié le 26 juin 2025 à 16h38, mis à jour le 26 juin 2025 à 17h02
De gauche à droite, François Bayrou, Premier ministre, Patrick Mignola, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, et Éric Lombard, ministre de l’Économie, lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale le 25 juin 2025. PHOTO THOMAS SAMSON/AFP

François Bayrou “va très probablement s’en sortir, mais pas pour longtemps”, écrit John Lichfield pour The Local. Mardi 24 juin 2025, au lendemain du dernier jour du conclave sur les retraites, le Parti socialiste (PS) a annoncé son intention de déposer une motion de censure contre le gouvernement [ce qu’il a fait le 26 juin].

Mais, malgré cette décision du PS – qui avait posé comme condition à son soutien tacite à l’équipe de François Bayrou une négociation sur la réforme des retraites de 2023 –, le Premier ministre ne devrait pas chuter dans les prochains jours, car Marine Le Pen “ne veut pas encore faire tomber le couperet, pour des raisons tant personnelles que politiques”, explique le journaliste britannique.

Il y a quelques semaines, ce dernier prophétisait pourtant : “Il est possible que le feuilleton de la réforme des retraites soit rangé au placard pour quelques années.” Aujourd’hui, et même s’il considère encore que la réforme imposée par Élisabeth Borne était “timide et insuffisante”, force est de constater qu’il a été “trop optimiste” dans son analyse.

Mais, puisque le conclave sur les retraites n’a abouti à aucun compromis, les élus du groupe socialiste “sont très remontés, ou font mine de l’être”, constate le corres

Courrier International

Courrier International

Nouvelles similaires

Toutes les actualités
Animated ArrowAnimated ArrowAnimated Arrow